Depuis notre tendre enfance, nous sommes conditionnés par de multiples injonctions issues de notre éducation. Elles peuvent découler de nobles objectifs pédagogiques, mais aussi devenir contraignantes, voire enfermantes si nous les rendons excessives. Un des objectifs de l’équipe DYNAM RH est justement de vous accompagner vers une libération de vos conditionnements et de vos aprioris envers vous-mêmes. Ce travail garantit une meilleure confiance en vous et une plus grande liberté pour accomplir vos objectifs.

Le courant de l’analyse transactionnelle a identifié 5 types de messages contraignants (ou drivers). Ces injonctions implicites et explicites nous ont été transmises depuis que nous sommes enfant. À force d’être répétés, ces messages conditionnent nos comportements, conduisent nos décisions et influencent notre manière de voir le monde. 

Sois parfait !

“Tu peux mieux faire”, “Bravo mais j’attendais mieux de toi…”, “C’est bien, mais…” Mais, mais, mais. Cette recherche d’excellence a de bons côtés et promet une certaine exigence personnelle, mais elle peut aussi basculer du côté du perfectionnisme. Le besoin de reconnaissance crée le risque de devenir insatisfait et exigeant. Cela peut entraîner du jugement et le besoin de tout contrôler. L’enjeu est donc de se donner l’autorisation de faire les choses de manière réaliste, en acceptant ses propres limites. Il est certes bénéfique de faire preuve de rigueur et de méthode, mais attention à ne pas se montrer excessivement critique. Par exemple, portons un regard positif sur nos erreurs afin d’en reconnaître les fruits.

 

Sois fort !

« Arrête de pleurer », « arrête de te plaindre », « fais pas ta mauviette »… Toutes ces phrases nous ont conduit à cacher nos émotions, ce qui peut conduire à un refoulement néfaste. L’autorisation à se donner est ici celle du lâcher-prise afin d’accueillir ses émotions. L’enjeu est de parler, d’extérioriser et de ne pas rester seuls dans certaines situations. Même si ce type d’injonctions rend résistant à la pression et capable de gérer les situations de crise, le risque est de se couper de soi-même et des autres. Or, la demande d’aide ne doit pas être perçue comme un signe d’échec mais plutôt comme un gage de confiance. La faiblesse fait partie de notre humanité, elle est donc à accueillir simplement. Ne fuyons pas les situations de fragilité de peur de se sentir vulnérables, mais affrontons-les entièrement, à plusieurs, en vivant pleinement nos émotions.

 

Dépêche-toi !

« Arrête de traîner », « tout le monde t’attend », « je n’ai pas que cela à faire”… Croire que la clé de la réussite est l’efficacité : un message positif qui incite à être réactif, à se mettre en mouvement rapidement.  Or, privilégier la rapidité à la qualité ne garantit pas la sérénité. De fait, il est parfois important d’accepter de faire les choses lentement, en prenant le temps nécessaire pour les aboutir au mieux. Sinon, le risque est de trop se disperser et de ne pas aller jusqu’au bout des choses. Apprendre à lâcher prise, à prendre son temps, à ralentir, redevenir mono tâche pour vivre l’instant peut permettre de se libérer de cette injonction contraignante. Attention cependant à ne pas basculer dans la procrastination et la précipitation de dernière minute, qui peut être source de stress pour l’entourage.

 

Fais des efforts !

« Donne-toi un peu de mal », « on n’a rien sans peine”… Bien sûr qu’il est important de faire les choses en se donnant du mal, et c’est ce qui donne leur valeur. Par cette injonction nous acquerrons patience et persévérance. Or, le risque encouru est celui de l’épuisement, produit par un état de tension permanent. Cela peut aussi nous conduire à émettre un jugement moral sur les autres en les jugeant trop paresseux. Ne pensons pas que toute réussite passe nécessairement par la difficulté et la pénibilité. Par ailleurs, les choses que nous accomplissons sans beaucoup d’efforts peuvent être bonnes et avoir tout autant de valeur. Réussir simplement ne devrait pas être culpabilisant ! Nous pouvons par exemple mettre à profit ce goût de l’effort en entraînant les autres dans de nouveaux projets.

 

Fais plaisir !

« Fais plaisir à tes parents», « Ne sois pas égoïste », « Sois gentil, tu vois bien que je suis fatigué »… Toujours laisser passer les autres avant soi-même, quitte à adopter leur point de vue ou leurs idées. Mais n’est-ce pas une façon de chercher des signes de reconnaissance et de sentir que l’on nous aime ? Donnons-nous l’autorisation d’écouter nos besoins et de les exprimer pour ne pas être soumis à ceux des autres. Cette injonction nous pousse à être tournés vers les autres et soucieux de leur bien-être. Il est bénéfique de faire grandir cette qualité d’empathie et d’écoute, mais en sachant se tenir à distance de l’autre afin de s’épanouir en étant pleinement soi-même. Cela nécessite de se détacher de la peur de décevoir et de la quête d’approbation. Par ailleurs, il est important de savoir se positionner dans certaines situations, afin d’y apporter une critique constructive.

 

Comment se libérer de notre prison intérieure ?

“Sois parfait !”, “Sois fort !”, « Dépêche-toi !”, “Fais des efforts !”, “Fais plaisir !” Toutes ces injonctions ont fait naître en nous de belles qualités :  désir de bien faire, souci du bien-être d’autrui, persévérance, courage, efficacité… Mais attention à ne pas se laisser ensevelir sous ces contraintes, pouvant vite devenir enfermantes. Une fois conscients de ces messages contraignants et en choisissant ou non de les suivre, la confiance en soi peut prendre pleinement sa place et les relations aux autres garantissent une meilleure fécondité. Devenir adulte, c’est aussi prendre conscience des barreaux de notre prison intérieure afin de s’en libérer. Cela implique de différencier, dans tout ce qui nous a été transmis, ce qui nous aide à nous épanouir et ce qui nous empêche de grandir, afin de ne garder que l’essentiel.

Une des principales démarches dans l’accompagnement chez DYNAM RH est de vous donner les clés permettant de vous libérer peu à peu de votre prison intérieure. Notre objectif est de vous aider à vous détacher de ce qui vous empêche d’avancer et d’user de votre liberté.

Un des outils pour apprendre à dépasser ces injonctions contraignantes peut être celle de la communication non-violente. Le fait d’être dans une certaine transparence avec l’autre incite à reconnaître ses émotions, ses besoins et les partager à l’autre afin qu’il ait la possibilité de les prendre en compte. Cet outil pourra vous permettre de vivre des relations plus bienveillantes et paisibles.


Source : Apprendre à éduquer

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